Lien nature-projet. Le parc du château pénètre la parcelle du collège, y apporte son atmosphère végétale apaisante. Le paysage est partie intégrante du projet au même titre que le bâti, l’air et la lumière pour composer un tout, un ensemble cohérent. L’enjeu architectural tient à bien organiser les éléments bâtis pour structurer le parc, chacun des bâtiments étant positionné de façon à cadrer et qualifier l’espace extérieur concomitant.

Représentation. Le traitement de la limite répond à la question de « l’enclore », tout en proposant des signes d’ouverture et de transparence. Cette clôture est présentée comme un ruban, plus ou moins opaque, qui guide les déambulations intuitives vers les points d’accès, vers les parvis. A l’approche des bâtiments, le ruban est de plus en plus construit, devient palissade, puis bardage. La clôture n’est pas un objet rapporté. Elle est un élément d’architecture.

Principe constructif. L’édifice semble ancré dans le sol, prend corps au gré des divers déblais remblais, s’appuyant sur les murs de soutènements en béton armé, un plateau sur lequel viennent se poser les volumes de bois. Le principe constructif privilégie la filière sèche, par préfabrication de cadres et panneaux en atelier, en temps masqué, aisément transportables, ce qui permet de minimiser l’impact sur le site, d’optimiser les coûts et délais de construction.

Le projet s’inscrit dans une démarche de développement durable forte, vise à créer un cadre bâti de qualité, favorable à la préservation des paysages, des matières, des énergies et ressources naturelles.