Le projet s’appuie sur les lignes directrices du site. Implanté le long de l’axe mairie, il ouvre des perspectives sur la ville et offre des vues sur le Parc Mandela. C’est un bâtiment qui affirme une géométrie. Dessiné et composé de lignes brisées, il s’inspire des origamis, les fameux pliages en papier japonais. L’image d’un bâtiment léger a été recherchée. Mais ici, la peau du bâtiment n’est pas en papier mais en aluminium perforé laqué blanc.

Ainsi, la peau du bâtiment se déplie, se déploie, elle protège et vient envelopper tous les espaces aux hauteurs et dimensions variables pour ne former au final qu’un seul objet homogène, telle une sculpture blanche posée en plein cœur de ville de Lanester. Le long du parvis, la peau du bâtiment se relève pour inviter le public à entrer. Dès la tombée de la nuit, l’équipement s’illumine, créé un appel. La lumière artificielle triomphe et transperce la peau de métal. Le bâtiment mue et s’affiche ainsi comme un bâtiment emblématique au cœur de la cité pour un rayonnement de l’activité culturelle.

Quai 9, c’est un équipement de 3 000 m² regroupant : en son cœur, la grande salle de spectacles, modulable avec une capacité de 500 places assises ou de 1500 places debout, et une scène de 350m² ;
des loges collectives et individuelles pour les artistes, aménagées autour d’un espace de convivialité ;
deux salles polyvalentes et modulables afin d’offrir souplesse et adaptabilité des espaces suivant les usages ; un hall lumineux, aux volumes généreux, avec un espace accueil, billetterie, vestiaires, café, un lieu où peuvent être organisées expositions et performances artistiques ; un pôle administratif et des locaux techniques.